SVT QUATRIÈME BÉNIN

COURS À VENIR...

PROGRAMME DES EXPOSÉS DES SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE (SVT)


THÈME 1: Gisements d'eau et les problèmes liés de l'utilisation des eaux souterraines
THÈME 2: Les ressources énergétiques non renouvelables disponibles au Bénin
THÈME 3: Exploitation, préservationet conservationdes ressources forestières
THÈME 4: Les risques liés aux séismes et prévisions
THÈME 5:
THÈME 6:
THÈME 7:
THÈME 8:
THÈME 9:


THÈME 1: Gisements d'eau et les problèmes liés de l'utilisation des eaux souterraines

INTRODUCTION


Pour répondre à des besoins de consommation en eau croissants, qu’ils soient agricoles, industriels ou domestiques, l’homme puise l’eau superficielle ou l’eau souterraine qu’il stocke dans des réservoirs naturels ou construits.
Le traitement de l’eau des cours d’eau étant coûteux, il essaye d’exploiter tant que possible des gisements d’eau souterraine, soit en prenant l’eau à l’endroit où elle sort naturellement (les sources, qui sont les exutoires naturels de ces gisements), ou en la captant directement en profondeur.

I – LES DIFFERENTS TYPES DE GISEMENT AU BENIN


Le Bénin dispose d’importantes potentialités en ressources minérales qui ont fait l’objet durant des décennies de plusieurs programmes d’exploration.
Le gisement est une accumulation naturelle de minéraux dans le sous-sol, susceptible d’être exploitée. Par exemple : le gisement de pétrole, de houille …
Les principales ressources identifiées à l’issue des travaux effectués par le ministère des mines, de l’énergie et de l’eau, sont l’or, les matériaux de construction (le calcaire, le marbre, les argiles, le kaolin, les sables siliceux, les graviers, le fer, le phosphate,). Des indices de nickel, de rutile, de zircon et de diamant constituent de sérieuses cibles de recherche pour le pays.
Notons que le plus grand des gisements au monde et particulièrement au BENIN est l’eau. Ce sont des masses d’eau qui constituent les eaux superficielles et les eaux souterraines ainsi que l’eau en tant qu’élément des écosystèmes terrestres et aquatiques.
Les eaux souterraines sont des eaux se trouvant sous la surface du sol dans la zone de saturation et en contact direct avec le sol ou le sous-sol.

II – QUALITE GEOLOGIQUE D’UN AQUIFERE ET TYPE DE NAPPES


1 – QUALITE GEOLOGIQUE D’UN AQUIFERE


Un aquifère est un corps (couche, massif) de roches perméables comportant une zone saturée suffisamment conductrice d'eau souterraine pour permettre l'écoulement significatif d'une nappe souterraine et le captage de quantité d'eau appréciable. Un aquifère peut comporter une zone non saturée.
L'aquifère est homogène quand il a une perméabilité d'interstices (sables, graviers); la vitesse de percolation y est lente. Il est hétérogène avec une perméabilité de fissures (granite, calcaire karstique); la vitesse de percolation est plus rapide. Les formations peu perméables (dites semi-perméables), comme les sables argileux, peuvent stocker de l'eau mais la vitesse de transit est faible: on parle d'aquitard. Ces formations peuvent assurer la communication entre aquifères superposés par le phénomène de drainance.

2 – LES TYPES DE NAPPES


Les nappes d’eau souterraines peuvent être deux différents types : les nappes libres et les nappes captives.
✓ Les nappes libres
Les nappes libres sont les premières nappes rencontrées dans un sous sol perméable. Elles comprennent la nappe phréatique peu profonde atteinte par les puits et forages de particuliers.
L'épaisseur des aquifères non consolidés varie généralement entre 10 et 20 m. La nappe phréatique est généralement peu profonde, moins de 7 m au-dessous du niveau du sol. Les forages sont généralement forés à des profondeurs de 5 à 20 m. Pas de problèmes connus avec la quantité et la disponibilité de l'eau.
La nappe superficielle du Sables des Landes constitue une nappe libre de grande ampleur et repose sur la formation argileuse imperméable d'Onesse l'isolant des nappes profondes. Son écoulement s'effectue d'Est en Ouest depuis la limite orientale du territoire jusqu'à l'Océan Atlantique. Les études réalisées par le Bureau de Recherche Géologiques et Minières ont révélés que les niveaux et les modalités d’écoulement n’ont pas notablement changés depuis 45 ans. Aux abords des cours d'eau, la nappe Plioquaternaire est drainée en toute saison.

✓ Les nappes captives
Dans les nappes captives, la pression est supérieure à la pression atmosphérique, la surface piézométrique est donc située au-dessus du toit de la nappe. Dans certains cas, ces nappes captives peuvent être soumises à des phénomènes d’artésianisme (jaillissement naturel de l’eau à la surface ou lors d’un forage en raison de la pression) : on parle alors de nappes artésiennes. C’est par exemple le cas de certains forages d’eau potable captant l’aquifère Aquitanien dans le secteur landais.

III – ALIMENTATION DES AQUIFERES ET MECANISME DE RENOUVELLEMENT DES EAUX SOUTERRAINES


La pluie alimente la plupart des nappes et aquifères. Les processus d’alimentation varient beaucoup suivant les régions et dépendent de trois facteurs principaux : le climat (pluviométrie et température), le sol (topographie, nature pédologique, couverture végétale) et le sous-sol (nature et structure géologique).
✓ Le climat
Il existe deux facteurs essentiels du climat conditionnant l’alimentation des nappes ; ce sont : la pluviométrie et la température. Dans un même pays, le total des pluies varie selon la région. L’alimentation des nappes reste précaire tant que les pluies ne dépassent pas 800 mm par an (steppe et savane) ou 1200 mm (en zone forestière). La température conditionne le taux d’évaporation. En fait, on ne tient compte de la température que pendant la saison des pluies, seule période où l’évaporation est importante. Une grande partie de l’eau infiltrée n’est pas utilisable pour la réserve renouvelable (recharge occulte). Puis qu’elle se soustrait à la force attractive des racines. Aussi, la hauteur d’eau correspondante à la recharge n’est pas toujours suffisante pour éviter le dénoyage de l’aquifère poreux et l’exploitation optimale de la réserve utile que demande l’implantation des ouvrages en grand nombre à débit moyen plutôt qu’un ouvrage à gros débit.
✓ Le sol
La nature du sol conditionne aussi l’alimentation des nappes aquifères.
Sur un sol imperméable, le ruissellement se produit pour des pluies de faible intensité. En terrain sableux ou argilo sableux les gouttes s’infiltrent à leur point de chute. Il n’y a alors ruissellement qu’à partir d’une certaine intensité de la pluie et d’une certaine saturation du sol. Dans de nombreux cas, la végétation limite singulièrement les possibilités d’alimentation des nappes souterraines.
Les plantes peuvent évaporer ou transpirer 200 à 300 mm de hauteur d’eau par mètre de terre saturée en racines. L’eau contenue dans le sol ne peut être totalement récupérée, seule l’eau de saturation est drainable.
L’eau de rétention (eau d’imprégnation, d’imbibition ou hygroscopique) est utilisable par les plantes jusqu’à un certain point (point de flétrissement) où il reste encore 25 % d’eau dans le sol. Ce pourcentage peut aller jusqu’à 40 % dans les argiles et rarement inférieur à 10 %, même dans les sables grossiers.
Cependant, aucune alimentation des nappes aquifères en eau de saturation ne peut avoir lieu tant que toute l’épaisseur du terrain en surface du sol et celle de la nappe n’est pas imprégnée en eau de rétention.
✓ Le sous-sol
La structure géologique du sous-sol, dans l’alimentation des nappes aquifères a pour rôle essentiel de conditionner la mise en réserve de l’eau infiltrée. Une nappe permanente n’existe que si :
- l’épaisseur de la roche perméable est suffisante pour que l’eau infiltrée puisse se soustraire au moins en partie aux appels de l’évaporation et de l’évapotranspiration. Cette épaisseur devait être en principe supérieure à la longueur des racines.
- l’écoulement de la nappe est limité par : la perméabilité de la roche, la pente du substratum imperméable, un seuil imperméable ou un barrage souterrain et une contre-pression hydrostatique (nappe en équilibre avec la mer).
Enfin l’exploitation et les fluctuations saisonnières du niveau des nappes aquifères influent beaucoup sur le débit des ouvrages. Le cycle alimentation-vidange se traduit en effet par des variations du niveau considérable qui handicapent les travaux et faussent les prévisions de débit. En saison des pluies, on note une montée sensible du niveau des nappes aquifères.
L’amplitude de fluctuations naturelles varie suivant les lieux de 2 à 7 m entre la saison des pluies et la saison sèche. Notons que le niveau maximum est atteint d’autant plus tardivement que la nappe est plus profonde.
En saison sèche, le niveau hydrostatique baisse, que la nappe soit exploitée ou non. Lorsqu’une exploitation est pratiquée, ce niveau baisse plus rapidement et peut entrainer le tarissement des ouvrages de captage peu profonds.

IV – GESTION DES NAPPES D’EAU SOUTERRAINES ET PROBLEMES LIES A L’EXPLOITATION DES AQUIFERES AU BENIN


1 – LA GESTION DES NAPPES D’EAU SOUTERRAINES


La gestion des nappes d’eau souterraine se repartie suivant divers prélèvements de l’eau :
✓ Au niveau agriculture (irrigation, drainage, forage, puits) Au niveau industriel (fabrication de boissons, agro-alimentaires, etc.)
✓ Au niveau usage domestique (cuisine, douche, lessive, etc.)
✓ Au niveau Conchyliculture et pêche
✓ Au niveau de production d’énergie (Géothermie)
✓ Au niveau loisirs, tourisme
✓ Au niveau transports
✓ Au niveau Aménagements et urbanisation

2 – LES PROBLEMES LIES A L’EXPLOITATION DES AQUIFERS


Les problèmes liés à l’exploitations des aquifères sont : l’érosion, la pollution des eaux souterraines, la diminution qui entraine des conflits et l’inondation.
En effet, les nappes superficielles sont surexploitées ou polluées (nitrates, insecticides…), la tendance est de solliciter des aquifères plus .
La question de la ressource se pose également en terme d'inégalité de répartition géographique. Les risques associés à l’exploitation des aquifères sont quantitatifs (baisse de niveau) et qualitatifs (pollution, réchauffement/refroidissement…).
Pour les nappes captives il faut également prendre en compte les conséquences des modifications de pression sur les échanges entre aquifères. Les anciennes exploitations et leurs puits abandonnés sont également un facteur de risques.
La dégradation des ressources en eau souterraine peut également impacter les eaux de surface et les écosystèmes, particulièrement en période estivale.
La multiplication actuelle et à venir des activités en lien avec les aquifères pose inévitablement le problème des conflits d’usage, accentué lorsque les projets impactent les aquifères à grande échelle.

3- Solutions liées à l'exploitation des eaux souterraines


L'exploitation des eaux souterraines fait référence à la surexploitation des ressources en eau souterraine, qui peut entraîner l'épuisement des aquifères et la dégradation de la qualité de l'eau.
Voici quelques solutions possibles pour lutter contre l'exploitation des eaux souterraines :
✓ Mettre en œuvre des mesures de conservation de l'eau : Encourager les mesures de conservation de l'eau telles que la collecte des eaux de pluie, la réutilisation des eaux usées et l'irrigation économe en eau peut réduire la demande en eau et limiter le besoin de pompage des eaux souterraines.
✓ Promouvoir des pratiques agricoles durables : La promotion de pratiques agricoles durables telles que la rotation des cultures, la réduction du travail du sol et l'utilisation de systèmes d'irrigation économes en eau peut réduire la consommation d'eau et limiter le pompage des eaux souterraines.
✓ Gérer la demande urbaine en eau :
La gestion de la demande urbaine en eau par la tarification de l'eau, des systèmes de distribution d'eau efficaces et des campagnes de sensibilisation du public peut réduire la demande en eau et limiter l'exploitation des eaux souterraines.
✓ Réglementer l'extraction des eaux souterraines : la réglementation de l'extraction des eaux souterraines par le biais de permis, de quotas et de surveillance peut limiter la quantité d'eau prélevée et garantir une utilisation durable des ressources en eaux souterraines.
✓ Utiliser des sources d'eau alternatives : L'utilisation de sources d'eau alternatives telles que les eaux de surface, les eaux usées traitées et l'eau dessalée peut réduire la dépendance aux eaux souterraines et limiter leur exploitation.
Accroître la sensibilisation et l'éducation : Accroître la sensibilisation et l'éducation sur l'importance des ressources en eaux souterraines et la nécessité de leur utilisation durable peut promouvoir un comportement responsable et limiter l'exploitation des eaux souterraines.
✓ Investir dans la recherche et le développement : investir dans la recherche et le développement de nouvelles technologies telles que la recharge des eaux souterraines, les cultures économes en eau et la gestion durable des eaux souterraines peut améliorer l'efficacité et la durabilité de l'utilisation des eaux souterraines.

CONCLUSION

Les aquifères sont fortement sollicités pour la ressource en eau, la géothermie, le stockage de gaz, la production d’hydrocarbures et le seront davantage si de nouvelles activités sont développées comme le stockage d’énergie, de CO2 ou la production des réservoirs d’hydrocarbures non-conventionnels. Le réchauffement climatique est également un facteur qui risque de contraindre fortement la ressource en eau : augmentation du besoin (irrigation…) et diminution des ressources renouvelables.

____________________


THÈME 2: Les ressources énergétiques non renouvelables disponibles au Bénin

INTRODUCTION


Dans le monde, on distingue plusieurs sources d'énergie dont les ressources énergétiques non renouvelables.
Ces ressources énergétiques constituent un moyen précieux de développement pour les pays qui possèdent.
Malgré leurs grandes utilités dans plusieurs domaines d'activités, ces ressources sont mal exploitées et crées des désagréments pour notre environnement.
Quelles sont alors les ressources énergétiques non renouvelables disponibles au Bénin et dans le monde ?
La réponse à cette interrogation fera l'objet de discussion de notre exposé.

I- DÉFINITION ET EXPLICATION DU THÈME


Une énergie non renouvelable est une source d'énergie qui se renouvelle moins vite qu'on ne la consomme et de manière négligeable à l'échelle humaine, par opposition aux énergies renouvelables.
Les principales sources d’énergies non renouvelables sont des produits possédant des propriétés énergétiques intrinsèques nucléaires (comme les matières fissiles) ou chimiques (comme les hydrocarbures, formés à partir de biomasse fossile que le temps a transformée en charbon, pétrole ou gaz).
Les énergies non renouvelables se regroupent en plusieurs familles, selon la nature de leur combustible.
Toutes les centrales thermiques requièrent une alimentation en eau pour évacuer la chaleur non convertie en électricité, qui représente un à deux tiers de l'énergie de combustion. Cette eau est pour partie retournée au milieu naturel, ce qui peut affecter la faune et la flore.

II- LES PRINCIPALES SOURCES D'ÉNERGIE


A- ÉNERGIES FOSSILES


Les énergies fossiles sont tirées principalement du charbon, du pétrole et du gaz naturel. Elles sont appelées fossiles car elles proviennent de la décomposition très lente d'éléments organiques (provenant d'animaux ou de plantes) il y a plusieurs millions d'années.
Leur quantité est limitée sur Terre et leur extraction rapide provoque leur épuisement. Il est plus ou moins facile d'extraire cette énergie, en fonction des conditions géologiques et de l'évolution des techniques.
Riches en carbone, elles produisent lors de leur combustion une part importante du dioxyde de carbone (CO2) émis par l'Homme, qui est une des causes du réchauffement climatique. Elles sont également sources de pollutions de l'air aux particules (oxydes, suies et métaux).
Les centrales dites thermiques à flamme atteignent des rendements de 35 à 44 % pour le charbon et jusqu'à 60 % pour les centrales à gaz à cycle combiné.

B- ÉNERGIE NUCLÉAIRE


L'utilisation de cette énergie non fossile ne rejette pas de CO2 ni de polluants. En revanche, elle produit des déchets radioactifs qui nécessitent un confinement du fait de la chaleur et des émissions radioactives qu'ils génèrent, et dont la durée de vie peut être très longue (plusieurs milliers d'années).
Le rendement des centrales est de l'ordre de 33 %. Cette valeur relativement faible implique que les rejets de chaleur dans les cours d'eau, ou dans l'atmosphère, sont importants et risquent de causer une pollution thermique égale à deux fois l’énergie produite.
Ceci peut générer un réchauffement important des cours d'eau utilisés, ce qui a des conséquences néfastes sur la faune et la flore, et nécessite l’arrêt de centrale en cas de canicule.

III- LES RESSOURCES ÉNERGÉTIQUES NON RENOUVELABLES DISPONIBLES AU BÉNIN ET DANS LE MONDE


Les ressources énergétiques non renouvelables sont des sources d’énergie limitées qui ne peuvent pas être reconstituées à l’échelle humaine. Ils ont joué un rôle crucial dans la satisfaction de la demande énergétique mondiale, mais leur utilisation s’accompagne de défis environnementaux et de préoccupations concernant l’épuisement des ressources. Voici quelques exemples spécifiques de ressources énergétiques non renouvelables :

1. **Combustibles fossiles :**


- *Charbon :*
Roche sédimentaire riche en carbone formée à partir de restes de plantes. Il est brûlé pour produire de l’électricité et constitue une source d’énergie majeure dans les centrales électriques.
- *Pétrole (Pétrole) :*
Combustible fossile liquide extrait du sol, utilisé pour le transport, le chauffage et la production de divers produits tels que les plastiques.
- *Gaz Naturel :* Mélange de gaz d'hydrocarbures, principalement du méthane, extrait de réservoirs souterrains. Il est utilisé pour le chauffage, la production d’électricité et comme carburant pour les véhicules.

2. **Énergie nucléaire :**


- *Uranium :*
Un métal lourd qui subit des réactions de fission nucléaire dans les réacteurs nucléaires, produisant de grandes quantités de chaleur. Cette chaleur est ensuite utilisée pour produire de l’électricité.
- *Thorium :* Un autre combustible nucléaire potentiel qui peut subir des réactions nucléaires, bien qu'il ne soit pas aussi largement utilisé que l'uranium.
Ces sources d’énergie non renouvelables ont été les principaux moteurs de l’industrialisation et du développement économique au cours du siècle dernier.
Cependant, leur utilisation a suscité des inquiétudes en raison de leurs impacts environnementaux, tels que la pollution de l’air et de l’eau, et des émissions de gaz à effet de serre contribuant au changement climatique.
Bien que ces ressources continuent de contribuer de manière significative au mix énergétique mondial, l’accent est de plus en plus mis sur la transition vers des sources d’énergie renouvelables afin de garantir la durabilité environnementale et de réduire la dépendance à l’égard de ressources limitées.

IV- LA GESTION DES RESSOURCES ÉNERGÉTIQUES NON RENOUVELABLES DISPONIBLE AU BÉNIN ET LES PROBLÈMES LIÉS À LEURS EXPLOITATIONS


Actuellement, pratiquement 80 % de l’énergie totale consommée au Bénin est d'origine non renouvelable, y compris à l'échelle planétaire.
La consommation importante, et toujours croissante, des énergies fossiles inquiète particulièrement les scientifiques pour son impact sur l'effet de serre et ses conséquences sur le réchauffement climatique.
Concernant l'énergie nucléaire, les inquiétudes portent sur la sûreté des centrales, leur coût de construction, de fonctionnement et de démantèlement, ainsi que sur la gestion des déchets produits.
Ceci étant, comme problèmes on peut citer :
- la mal exploitation de ces ressources énergétiques
- insuffisance de matériels pour l'exploitation des ressources énergétiques
- insuffisance de connaissances sur ces ressources
- et bien d'autres raisons sont à l'origine de la perte massive de ses ressources énergétiques non renouvelables...

V- LES APPROCHES DE SOLUTIONS POUR MIEUX UTILISER CES RESSOURCES ÉNERGÉTIQUES


La prise de conscience de la finitude de la planète et de ses ressources amène à s’interroger sur les contraintes en termes de rareté des ressources et de capacités d’absorption de l’environnement. Face à une démographie ascendante dans les décennies à venir et un modèle de développement énergivore, consommateur de ressources et polluant, la question des limites est déterminante pour le développement socio-économique d’aujourd’hui et de demain.
En précisant les limites posées par les milieux physiques et les ressources naturelles, il s’agit de délimiter les marges de manœuvre, ainsi que les contradictions potentielles dans le cadre de l’élaboration des chemins de la transition vers une économie écologique.

CONCLUSION


En conclusion, les ressources énergétiques non renouvelables jouent un rôle central dans la satisfaction de la demande énergétique mondiale, offrant une densité énergétique et une fiabilité élevées.
Cependant, leur utilisation pose d’importants défis environnementaux, économiques et géopolitiques. Alors que nous affrontons les complexités des besoins énergétiques croissants et des préoccupations environnementales, une approche équilibrée incluant les progrès technologiques, la diversification et une efficacité énergétique accrue est impérative.
Même si les ressources non renouvelables ont joué un rôle essentiel dans le progrès humain, l’avenir nécessite une transition stratégique vers des alternatives durables pour garantir un paysage énergétique résilient et respectueux de l’environnement.

____________________


THÈME 3: EXPLOITATION, PRÉSERVATION ET CONSERVATION DES RESSOURCES FORESTIÈRES AU BÉNIN

Introduction


Le Benin dispose d’une variété de ressources favorable à son développement et aux réponses de pauvreté de la population dont les ressources Forestières. Sachant que ces ressources sont favorables aux réponses de pauvreté de la population, il faut assurer la bonne préservation et conservation de ces ressources.
Comment alors exploiter, préserver et conserver ces ressources ?
Dans une suite esthétique, nous essayerons de vous clarifier les réalisations concrètes de notre thème.

I- CLARIFICATION CONCEPTUELLE DU THÈME


On appelle ressources tout moyen dont on dispose pour se tirer d’embarras, tout élément issu d’un endroit permettant de s’alimenter, de construire... Il est aussi tout moyen qui peut fournir ou produire un aliment propre à la consommation humaine ou animale.Nous disposons plusieurs types de ressources comme : Ressources naturelles, Ressources Humains,Ressources alimentaires…

II- RESSOURCES D’ORIGINE VEGETALE


A- ATOUTS GÉOLOGIQUES

1- Les ressources Ligneuses

A- Présentation :


Elles regroupent les bois de chauffe ; les boisd’œuvre ; les bois de service ;les bois utilisés dans la fabrication du charbon de bois. On distingue alors
273000 hectares de foret galerie ;
120000 hectares de forets dégradés
1932000 hectaresde forets claires et savanes boisées. On note aussi des forets classés avec des plantes médicinales. IL y a aussi des forets galeries et taïga.

2- Les ressources Forestières


Il s’agit relativement des ressources liées ; aux plantes ; aux végétaux dans les forets.Ainsi, on appelle ressources forestières toutes ressources qui est obtenu fabriqué à partir des végétaux ou plantes dans nos forets.

B- Mode de Gestion


La gestion de ces ressources est caractérisée par :
✓ La monoculture extensive surtout du coton ✓ La coupe sélective de certaines espèces végétales
✓ Les feux de végétation tardifs
✓ La pression démographique
✓ La pollution des sols liés à l’utilisation des intrants agricoles.
✓ Le déboisement
✓ La déforestation…

III- EXPLOITATION, PRESERVATION ET CONSERVATION DE CES RESSOURCES


1- EXPLOITATION


Le Bénin bénéficie d’un relief peu élevé et peu accidenté et offre de vastes superficies cultivables et des climats favorables au développement de l’agriculture.On distingue au Benin 04 domaines climatiques : sud soudanien ; béninien ;atacorien ; nord soudanien.Aujourd’hui on parle de changements climatiques qui sont surtout du à certains comportements dont : le déboisement qui entraine la déforestation et la désertification.Une variété de sols relativement fertiles : ferralitique ; ferrugineux
Un paysage bien abondant et bien normales. Ainsi nous aurons le développement des forets.

2- PRESERVATION


Pour la préservation de ces ressources, il faut :
✓ Réduire la déforestation ;
✓ Sauvegarder le paysage ;
✓ Lutter pour développer les forets ;
✓ Éviter le déboisement ;
✓ Vulgariser les bonnes techniques culturales ;
✓ Éviter les feux de brousses ;
✓ Pailler le sol pour atténuer l’action des vents ;
✓ Aux autorités d’élaborer des textes de lois favorables à la protection des ressources forestières ;

3- CONSERVATION


Pour conserver ces ressources, il faut éviter les problèmes auxquels ils sont liés ; ensuite, sélectionner les défis à relever et dans lequel on fera part des sols favorables en relation avec la géologie et relatives aux SVT.

A- LES PROBLEMES


✓ Le manque de pluie pour le développement des arbres ;
✓ La dégradation des sols ;
✓ Les sécheresses prolongées ;
✓ Les feux de brousses ;
✓ La baisse d’exploitations forestières ;
✓ La pollution des sols et leurs appauvrissements ;
✓ L’enclavement de certaines zones de production ;
✓ Les aléas climatiques ;
✓ Le déboisement anarchique.

B- APPROCHES DE SOLUTIONS


✓ Rendre les sols plus fertiles
✓ Diversifier la production forestière
✓ Lutter pour éviter la déforestation
✓ Faire de ces ressources la base de développement du Bénin
✓ Valoriser les ressources forestières
✓ Valoriser le paysage
✓ Développer une politique géologique relatives eux sols et aux paysages pour assurer le développement de ces ressources.
✓ Former les forestiers pour favoriser l’application de ces défis.

Conclusion


Au regard de tout ce qui précède, l’exploitation, la préservation et la conservation des ressources forestières dont les ressources ligneuses favorisent le développement du pays.
Donc il urge de souligner que la préservation de ces ressources jouent un rôle capitale dans l‘évolution du pays. A cet effet, les organisations internationales et les forestiers feront encore beaucoup d’efforts et il restera que nos autorités communales leur emboitent le pas à travers des politiques conséquentes.

____________________


THÈME 4: Les risques liés aux séismes et prévisions

PLAN


INTRODUCTION
I - DÉFINITION ET EXPLIQUE DU THÈME
II - RISQUES LIÉS AUX SÉISMES
III - EFFETS ET CONSÉQUENCES D'UN SÉISME
IV - PRÉVISIONS DES SÉISMES
CONCLUSION

INTRODUCTION


Les séismes sont dues à un mouvement des plaques tectoniques, et ils s’en produit des centaines de milliers par an et ils causent avec eux énormément de dégâts autant humaines que matériels. C’est pourquoi l’homme essaie au mieux de les prévoir car il ne peut rien faire d’autre face à la force de la nature.
Quels sont alors les risques liés aux séismes et comment peut-on les minimiser ?

I - DÉFINITION ET EXPLIQUE DU THÈME


✓ Prévision : action de prévoir.
✓ Prévention : Ensemble des mesures prises pour prévenir un danger , un risque , un mal pour l’empêcher d’arriver.
La prévision des séismes, La connaissance des zones à risques et des mécanismes sismiques permet de mettre au point des techniques de prévision des tremblements de terre.
La prévention contre les séismes, pourquoi ?
La prévention permet de réduire les effets d'un séisme sur la population et sur les constructions en prenant certaines mesures comme par exemple la construction de batiments parasismiques .
L’objectif principal de la réglementation parasismique est la protection des vies humaines pour un séisme dont le degré d’intensité est assez connu dans une région souvent touchés par les tremblements de terre . La construction peut alors subir des dommages importants, mais elle ne doit pas s’effondrer sur ses occupants. Lorsque les secousses sont plus faibles, ces constructions doivent permettre de limiter les destructions évitant ainsi des pertes économiques importantes

II- QUELS SONT LES RISQUES LIÉS AUX SÉISMES ?


Un séisme est une brusque cassure des roches qui engendre des ondes ; celles-ci s’éloignent du lieu de la rupture en vagues concentriques, à la manière des ondulations produites par la chute d’un bloc dans l’eau d’un lac.
Comme risque, on peut citer :
- Effondrement des bâtiments
- Perte de vies humaines
Malgré les mesures préventives et les études de terrains effectuées par les sismologues, il n’est pas encore possible de prévoir la plupart des séismes. Sachant qu’ils se produisent sur les mêmes zones de faille, une « prévision » empirique est basée sur la possibilité statistique de leur occurrence en un même lieu. Mais, si une cartographie détaillée des régions à risque a été établie, la prévision reste encore un domaine très aléatoire.

1- SÉISMES ET VOLCANS SONT-ILS LIÉS ?


Les éruptions volcaniques ne sont pas liées à de gros séismes (et réciproquement).
En revanche, ces deux phénomènes trouvent leur explication dans une même cause : l’activité interne de notre planète. Séismes et éruptions volcaniques se produisent souvent aux frontières de plaques tectoniques, là où les blocs s’écartent, coulissent ou entrent en collision.
Néanmoins, séismes et volcans peuvent parfois être étroitement liés : les éruptions s’accompagnent souvent de petits séismes volcaniques, générés par les battements du magma sur les parois de la chambre magmatique, par son intrusion en force dans la croûte ou lors de l’ouverture des conduits éruptifs : on parle alors de « trémor volcanique ».

2- LES ONDES


Un même séisme génère quatre principaux types d’ondes, aux effets très différents : les ondes P, premières arrivées, ont un effet de compression, comme un ressort.
Par leur effet cisaillant, les ondes S font plus de dégâts.
Les ondes de surface L et R sont « guidées » par la surface terrestre. Leur vibration composite les rend particulièrement destructrices.
Les vitesses des ondes sismiques varient de 3 à 14 km/s, selon les milieux traversés.
Chaque discontinuité dévie le trajet d’une onde par réfraction, ou la réfléchit selon l’angle d’incidence. Les ondes S ne se propagent pas dans le noyau externe de la Terre, car elles ne sont pas transmises par les liquides.
L’échelle de Richter est une échelle « ouverte » (non limitée à 9) mesurant la magnitude (M) d’un séisme. La magnitude, mesurée en un lieu donné, est l’expression d’une quantité d’énergie libérée. Chaque degré de l’échelle correspond à une énergie 30 fois plus importante que le degré inférieur.

III - EFFETS ET CONSÉQUENCES D'UN SÉISME


Un séisme se traduit à la surface terrestre par des vibrations du sol et parfois par des décalages de la surface du sol de part et d’autre des failles. L’ampleur des vibrations dépend en premier lieu de la quantité d’énergie libérée, de la profondeur de la rupture et de la distance à laquelle on se trouve. En outre, localement, ces mouvements peuvent être modifiés par des effets de site.
En plus des mouvements vibratoires, d’autres phénomènes peuvent aggraver les conséquences d’un phénomène sismique : tsunamis, mouvements de terrain, liquéfaction des sols.
L’épicentre est le point en surface correspondant à la rupture qui a eu lieu en profondeur.

1- Effets des séismes


Les séismes peuvent avoir des conséquences sur la vie humaine, l'économie et l'environnement.
Le séisme est le risque naturel majeur le plus meurtrier, tant par ses effets directs (chutes d'objets, effondrements de bâtiments) que par les phénomènes induits (mouvements de terrain, tsunamis, etc.). En outre, ces phénomènes peuvent conduire à la rupture de réseaux de gaz, source d’incendies ou d’explosions, provoquant un nombre important de victimes indirectes. Outre les victimes possibles, un très grand nombre de personnes peuvent se retrouver, suite à un séisme, sans abri et déplacées.
Un séisme et ses éventuels phénomènes induits peuvent engendrer la destruction ou l'endommagement des habitations, des outils de production (usines, bâtiments des entreprises, etc.), des ouvrages (ponts, routes, voies ferrées, etc.), des réseaux d’eau, d’énergie ou de télécommunications, causant des pertes matérielles directes et des perturbations importantes de l’activité économique.

Par ailleurs, les conséquences d’un séisme peuvent être à l’origine des pollutions importantes des milieux naturels liées à la rupture ou la défaillance d’équipements industriels. Dans le cas des séismes les plus forts, des modifications du paysage ont pu être observées. Ces modifications sont généralement modérées.

2- Conséquences sur les bâtiments


Lors de séismes puissants touchant des zones habitées, on déplore souvent des dégâts aux constructions.
Le mouvement du sol provoqué par le séisme entraine les fondations des constructions, qui se mettent à vibrer leur tour. Or, sous l’effet de l’inertie, les déformations de la structure génèrent des forces importantes dans les éléments de construction (murs, planchers, poteaux, poutres, …). Si les bâtiments sont généralement conçus pour bien résister aux effets de la gravité, ces nouvelles forces peuvent déstabiliser la structure et dépasser la résistance des éléments porteurs. Dans certains cas, des éléments ne supportent pas le niveau de déformation imposée au bâtiment par les vibrations. Enfin, certains types de sol sont très sensibles aux effets dynamique et peuvent perdent leurs propriétés, entrainant alors l’enfoncement ou le basculement es structures qui reposent dessus. Tous ces phénomènes ont à l’origine de dégâts, qui vont de l’ouverture de fissure, à l’effondrement partiel ou total.

Lorsque les bâtiments sont conçus en tenant compte du séisme, des dispositions sont prises pour rendre le bâtiment résistant aux forces sismiques. Le sol de fondation est aussi examiné avec attention pour tenir compte des effets locaux. Les règles de constructions parasismiques permettent d’éviter l’effondrement des bâtiments pour les séismes susceptibles de se produire dans une région. Le retour d’expérience post-sismique, tant en France qu’à l’étranger, montre que l’adoption de dispositions parasismique et le respect des règles de constructions est un des leviers les plus sûr pour réduire le risque.

IV - PRÉVISIONS DES SÉISMES


L’analyse sismotectonique permet de préciser l’aléa à partir des études sur la tectonique récente, la sismicité historique et instrumentale.
La prévision des tremblements de terre se réalise à long terme en s’appuyant sur la connaissance de l’aléa. A court terme, on parle de prédiction lorsque on cherche à prévoir le jour, le lieu et la magnitude d’un futur séisme.

La prévision est basée sur l’évaluation de l’aléa à partir des sismicités historique et instrumentale, qui permettent de localiser les failles susceptibles de déclencher des séismes. Une cartographie de l’aléa peut être établie à l’échelle régionale à partir de :
• la localisation des failles actives qui présentent des évidences de déplacements récents et caractérisation de leur activité : récurrence, magnitude, etc. ;
• la définition des zones sismotectoniques, dans le cas où les sources sismiques ne sont pas localisées avec précisions ;
• l’évaluation de l’atténuation de l’énergie dissipée en fonction de la distance de l’épicentre, de la magnitude et des caractéristiques physiques des roches.
L’évaluation du mouvement sismique est très complexe en raison de la grande hétérogénéité du milieu. Les données accéléromètriques recueillies lors des séismes montrent les variations de vitesse de propagation des ondes sismiques en fonction du milieu traversé.

CONCLUSION


La représentation cartographique des risques naturels est une démarche dont la mise en œuvre est parfois difficile en raison de la grande variabilité des paramètres impliqués.
Cette cartographie est un outil indispensable pour l’évaluation des risques.
Elle revêt un grand intérêt notamment pour la réglementation de l’aménagement du territoire (Plan Prévention des Risques), l’application des normes de construction (zonage sismique, risque gravitaire) et la sensibilisation des populations.

____________________

Commentaires