SVT - COURS TROISIÈME - BÉNIN

COURS À VENIR...

PROGRAMME DES EXPOSÉS DES SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE (SVT)

Thème : CANCER (Causes; Conséquences; Solutions).

Thème : LES GISEMENTS D'EAU ET LES PROBLÈMES LIÉS À L'EXPLOITATION DES RÉSERVES D'EAU DU SOUS-SOLS BENINOIS.

Thème : LES CAUSES DES DÉGÂTS AUX TECHNIQUES CULTURALES.

Thème : LA TOXICOMANIE ET L'HYGIÈNE DU SYSTÈME NERVEUX.

Thème : PRÉPARATION DU SUCRE AU BÉNIN : "Cas de Savè"

Thème : EFFET DE SERRE ET DE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE.

Thème : ALIMENTATION DÉSÉQUILIBRÉE.

Thème : GREFFE DE LA MOELLE OSSEUSE.

Thème : HABITUDE ALIMENTAIRE ET MALADIE NUTRITIONNELLE
Thème : LES SOLUTIONS POSSIBLES DE LUTTE CONTRE LA DÉGRADATION DES SOLS.

Thème : LES IST (infections sexuellement transmissibles) LES MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE.

Thème : ORIGINE ET EXPLOITATION DES RESSOURCES ÉNERGÉTIQUES AU BÉNIN.

Thème : LA PHOTOSYNTHÈSE

Thème : UTILISATION DES MICROBES EN BIOTECHNOLOGIE AGROALIMENTAIRE

Thème : LA VACCINOTHÉRAPIE

Thème : QUELS SONT LES IMPACTS DE TECHNIQUES CULTURALES SUR LA VIE DU SOL

Thème : UTLILISATION DES MICROBES EN BIOTECHNOLOGIE MEDICALE

Thème : DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DES MALADIES LIES AU DYSFONCTIONNEMENT DE L'APPAREIL DIGESTIF

Thème : EXPLOITATION, CONSERVATION ET PRESERVATION DES RESSOURCES VEGETALES AU BENIN

Thème : METHODE DE PROTECTION DES CULTURES AGRICOLES

Thème : QUELS SONT LES TECHNIQUE CULTURALES ANCESTRALES?

Thème : LES PRINCIPAUX RAVAGEURS DE LA CULTURES DE MAÏS

Thème : QUELLES SONT LES TECHNIQUES CULTURALES MODERNES

Thème : PROSPECTION GEOLOGIQUE MINIERE

Thème : DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DES MALADIES LIES AU DYSFONCTIONNEMENT DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE DE L'HOMME

Thème : LA DEPIGMENTATION ET LA CELLULE

Thème : LES BESOINS NUTRITIONNELS DE L'HOMME

Thème : GREFFE DE LA PEAU: Cas de brûlure Grave.

Thème : CLASSIFICATION DES ALIMENTS D’APRES LEUR VALEUR NUTRITIVE

Thème : LES MINERAIS EXPLOITABLES ET NON EXPLOITABLES DU BENIN

Thème : Exploitation- preservation et conservation des ressources forestieres

Thème : Les ressources énergétiques non renouvelables

Thème : L’importance des services énergétiques renouvelables.

Thème : TECHNIQUE DE CULTURE MARAICHERE : CAS DES CHOUX

Thème : Besoins nutritionnels de l’homme et les facteurs influencent leur variation

Thème : Les conséquences des actions humaines sur l'environnement naturel

Thème : L’importance du pétrole dans le développement du Bénin

Thème : DIFFERENTS TYPES DE BESOIN NUTRITIONNELS DE L'HOMME ET FACTEURS INFLUENÇANT LEUR VARIATION QUANTITATIVE

Thème : PROPRIETE DES MICRO-ORGANISMES UTILISES DANS LA NOUVELLE TECHNOLOGIE AGRICOLE, ALIMENTAIRE ET MEDICAL

Thème : Pollutions par les déchets solides et les sachets plastiques

Thème : CONSEQUENCE D’UNE ALIMENTATION DESEQUILIBREE EN VITAMINE, EN LIPIDE ET EN PROTIDE

Thème : Importante de la Cellule en Agronomie

Thème : LA DATATION ABSOLUE

Thème : LA GREFFE CUTANEE

Thème : AMENAGEMENT DES TERRES AGRICOLES ET AMELIORATION DE LA PRODUCTION AGRICOLE

Thème : LES RISQUES VOLCANIQUES

Thème : CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE

Thème : Pollution par les eaux usées en ville ou en milieux urbains, pollution atmosphérique

Thème : Les principes d’une alimentation rationnelle.

Thème : DEFORESTATION ET AGRICULTURE

Thème : Pollution des eaux superficielles et de la nappe phréatique

Thème : Comment lutter efficacement contre la dégradation et l’appauvrissement des sols au Bénin ?

Thème : PAYSAGES AGRAIRES EN EUROPE DE L’OUEST

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THÈME 1: Les troubles respiratoires

INTRODUCTION


Pour se maintenir en vie, l’organisme doit produire une quantité d’énergie suffisante. Cette énergie est obtenue par la combustion des molécules apportées par l’alimentation, selon un processus d’oxydation (au cours duquel ces molécules se combinent avec l’oxygène). Au cours de ce processus, le carbone et l’hydrogène se combinent avec l’oxygène et forment du dioxyde de carbone et de l’eau. La consommation d’oxygène et la production de dioxyde de carbone sont donc indispensables à la vie.
Par conséquent, l’organisme humain a besoin d’un organe conçu pour éliminer le dioxyde de carbone du sang circulant et pour absorber l’oxygène de l’air ambiant à une vitesse suffisamment rapide pour les besoins de l’organisme, même pendant un effort maximum. C’est le système respiratoire qui permet l’entrée d’oxygène dans l’organisme et l’élimination du dioxyde de carbone.
Cependant, ce système est confronté à d'énormes difficultés dont les troubles respiratoires. Quelles sont alors les causes, les conséquences et comment lutter contre ces troubles ?

I- DÉFINITION ET EXPLICATION DU THÈME


Un problème de respiration est un dysfonctionnement plus ou moins grave du système respiratoire. Ce problème vient le plus souvent d’une atteinte des voies aériennes hautes, des poumons ou du cœur. Une insuffisance respiratoire sévère peut entrainer la mort.

II-1- SYSTÈME RESPIRATOIRE


Le système respiratoire commence au niveau du nez et de la bouche et se poursuit par les voies respiratoires et les poumons. L’air pénètre dans le système respiratoire à travers le nez et la bouche, passe par la gorge (pharynx) et par l’organe vocal, ou larynx. Le passage vers le larynx est protégé par l’épiglotte (un petit lambeau de tissu), qui ferme automatiquement l’entrée du larynx lors de la déglutition, évitant que la nourriture et les liquides passent dans les voies respiratoires.
La trachée est la partie la plus large des voies respiratoires. La trachée se divise en deux branches plus petites, la bronche droite et la bronche gauche, qui aboutissent à chacun des poumons (le droit et le gauche).
Chaque poumon est divisé en plusieurs parties (lobes). Il y a trois parties dans le poumon droit et deux dans le gauche. Le poumon gauche est légèrement plus petit que le droit car il partage la moitié gauche du thorax avec le cœur.
Les bronches se ramifient de nombreuses fois en voies respiratoires plus petites, jusqu’à former les voies respiratoires les plus fines (bronchioles), dont le diamètre est égal à un demi-millimètre. Les voies respiratoires ressemblent à un arbre renversé, c’est la raison pour laquelle cette partie du système respiratoire est souvent appelée arbre bronchique. Les voies respiratoires sont maintenues ouvertes grâce à un tissu conjonctif fibreux et semi-souple appelé cartilage. Les voies respiratoires plus petites sont soutenues par le tissu pulmonaire qui les entoure et qui leur est attaché. Les parois des voies respiratoires de petit diamètre ont une couche mince, circulaire de muscle lisse. Le muscle de la voie respiratoire peut se relâcher ou se contracter, ce qui change la taille de la voie respiratoire.
Des milliers de petits sacs d’air (alvéoles) se trouvent à l’extrémité de chaque bronchiole. Ensemble, les millions d’alvéoles pulmonaires couvrent une surface de plus de 100 mètres carrés. L’intérieur des parois alvéolaires est parcouru par un dense réseau de petits vaisseaux sanguins appelés capillaires. La barrière extrêmement fine entre l’air et les capillaires permet à l’oxygène de passer des alvéoles vers le sang, et au dioxyde de carbone de passer du sang capillaire vers les alvéoles.
La plèvre est une membrane glissante qui recouvre les poumons ainsi que l’intérieur de la paroi thoracique. Elle permet aux poumons de bouger en douceur lors de la respiration et des mouvements de la personne. Normalement, les deux couches de la plèvre ne sont séparées que par une petite quantité de liquide lubrifiant. Les deux couches glissent l’une sur l’autre lorsque les poumons changent de forme et de taille.

II-2- LES VOIS AÉRIENNES RESPIRATOIRES


Les voies aériennes ont pour but d'assurer le passage de l'air lors de l'inspiration ou de l'expiration entre le milieu ambiant et les poumons.
On distingue les voies aériennes supérieures et les voies aériennes inférieures.
✓ Les voies aériennes supérieures sont composées du nez, du pharynx et du larynx.
Les fosses nasales et le pharynx permettent le réchauffement de l'air et l'humidification de l'air inspiré. Le larynx a pour fonction d'empêcher les aliments de pénétrer dans la trachée (fausse route).
✓ Les voies aériennes inférieures sont composées de la trachée, des bronches souches et de leurs divisions jusqu'aux bronchioles terminales.
Les voies aériennes inférieures sont tapissées de cellules qui sécrètent du mucus et de cellules ciliés qui permettent le déplacement du mucus vers le pharynx. Des particules sont captés par ce tapis muco-ciliaire et déglutis. Les voies aériennes inférieures ont donc des fonctions de conduction et de purification de l'air.

II-3- CINQ (05) TYPES DE TROUBLES RESPIRATOIRES


Visible Body : Apprentissage de l’anatomie
Pathologies du système respiratoire : maladies et troubles courants
Les troubles respiratoires courants peuvent aller d'un poumon collabé (voir illustration) à une bronchite ou de l'asthme, entre autres.
Il existe deux types de maladies et troubles respiratoires : les affections peuvent être infectieuses ou chroniques. Les infections pulmonaires sont le plus souvent bactériennes ou virales. Lorsqu'elles sont virales, un pathogène se multiplie au sein d'une cellule et provoque une maladie, comme dans le cas de la grippe. En ce qui concerne les maladies chroniques, comme l'asthme, ces dernières sont persistantes et durables. Le patient peut rechuter ou entrer en rémission, et présenter à nouveau des symptômes ultérieurement.
1. Le tabagisme peut entraîner une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
✓ Les bronchioles des personnes souffrant de bronchite chronique sont enflammées et produisent trop de mucus.
✓ Les alvéoles des personnes souffrant d'emphysème sont déchirées et présentent moins de capillaires.
✓ La BPCO est un trouble respiratoire chronique provoqué par l'exposition à long terme à des substances irritant et endommageant les poumons. Ces substances regroupent la fumée de cigarette ou d'autres polluants inhalés. Les deux principaux types de BPCO sont la bronchite chronique et l'emphysème. Dans le cas de la bronchite chronique, les voies respiratoires enflammées se contractent et génèrent du mucus en excès, rendant la respiration difficile. Dans le cas de l'emphysème, les alvéoles des poumons sont endommagées, ce qui interfère avec l'absorption d'oxygène et entraîne un essoufflement du patient.
2. L'inflammation et la constriction des voies respiratoires sont caractéristiques de l'asthme Cliquez ici pour visualiser une description de l'effet de l'asthme sur les alvéoles
L'asthme est un trouble chronique impliquant une douleur et un gonflement au niveau des parois des voies respiratoires internes. La crise peut être déclenchée par l'inhalation de particules atmosphériques. Une activité physique ou des infections respiratoires peuvent également y contribuer. Lors d'une crise d'asthme, les voies respiratoires enflammées sont irritées lors de l'inhalation. Les muscles lisses des voies respiratoires se resserrent, provoquant une bronchoconstriction (constriction des bronchioles) et une production excessive de mucus. Les voies respiratoires étroites et obstruées limitent la circulation normale de l'air en direction et hors des poumons.
Les personnes souffrant d'asthme ont une respiration sifflante, toussent et présentent des difficultés à respirer lors d'une crise.
3. La sinusite correspond à l'inflammation des muqueuses des sinus nasaux
Les sinus des personnes souffrant de sinusite contiennent du mucus en excès et leurs parois sont enflammées
Les sinus paranasaux sont des espaces creux et emplis d'air situés au sein des os du crâne se trouvant autour des cavités nasales. Les sinus sont tapissés de membranes muqueuses. Elles produisent du mucus qui s'écoule en temps normal dans les cavités nasales.
Les allergènes en suspension, ou une infection virale ou bactérienne, peuvent entraîner l'inflammation des membranes muqueuses, obstruant ainsi les orifices des sinus et empêchant l'écoulement normal du mucus. Cette pathologie courante porte le nom de sinusite.
✓ Sinus
Les sinus sont des cavités remplies d'air qui agissent comme des caisses de résonance pour la parole. Ils génèrent un mucus qui humidifie l’air inspiré.
4. La grippe est une infection virale du tractus respiratoire Cliquez ici pour visualiser une animation illustrant comment se contracte virus de la grippe
La grippe est une maladie contagieuse : en suspension dans l'air, son virus peut se transmettre d'une personne à l'autre. Une fois inhalé, le virus de la grippe s'achemine dans le tractus respiratoire et pénètre dans les cellules épithéliales qui tapissent les voies aériennes. L'infection se propage au fur et à mesure que le virus se réplique, détruisant les cellules-hôtes et intégrant la circulation sanguine. La réaction immunitaire du corps se traduit par une fièvre importante, des frissons et des douleurs musculaires.
5. Un trauma thoracique peut entraîner un pneumothorax, ou poumon collabé Cliquez ici pour visualiser une description d'un collapsus pulmonaire dû à un pneumothorax
En temps normal, la cage thoracique protège les poumons. Un trauma thoracique peut cependant entraîner une perforation ou une déchirure du tissu pulmonaire. L'air s'échappe de la déchirure et s'accumule entre le poumon et la paroi thoracique. La pression de l'air appuie sur la partie extérieure du poumon jusqu'à ce que celui-ci s'affaisse. Un collapsus total du poumon prend le nom de pneumothorax.

III- CAUSES EN CE MOMENT


PROBLÈME DE RESPIRATION – TOUT SAVOIR
Un problème de respiration est un dysfonctionnement plus ou moins grave du système respiratoire. Ce problème vient le plus souvent d’une atteinte des voies aériennes hautes, des poumons ou du cœur. Une insuffisance respiratoire sévère peut entrainer la mort.
✓ Les causes
Les causes d’un problème de respiration sont variées. Les voies aériennes hautes peuvent être bouchées, par exemple par un petit objet coincé dans la gorge. Les poumons peuvent être touchés. Il peut s’agir alors d’une maladie bénigne et ponctuelle comme une bronchite (inflammation des bronches) ou d’une réaction allergique à une substance inhalée. Une maladie respiratoire chronique comme l’asthme est aussi envisageable. Des tumeurs cancéreuses dans les poumons entrainent aussi des difficultés respiratoires.
Une insuffisance cardiaque génère aussi des difficultés à respirer : un cœur affaibli ne propulse pas assez de sang dans les poumons. Or, c’est le sang qui transporte l’oxygène dans le reste de l’organisme.
✓ Les symptômes
Le principal symptôme d’un problème respiratoire est une respiration difficile, pénible, un essoufflement à l’effort et/ou au repos. La gêne respiratoire cause aussi une douleur thoracique. La toux est fréquente, accompagnée ou non de crachats. La respiration peut être sifflante. En cas de grande détresse respiratoire, la peau prend une teinte bleutée (cyanose) en raison de la très faible concentration d’oxygène dans le sang. Les risques de décès sont alors réels.

V- TRAITEMENTS


Le traitement d’un problème de respiration dépend uniquement de sa cause. Dans la plupart des cas, il s’agira de prendre des médicaments adaptés pour lutter contre une infection ou bien des antihistaminiques pour calmer une allergie. Les tumeurs cancéreuses doivent par contre être enlevées chirurgicalement. Si les difficultés à respirer sont liées à des problèmes cardiaques, il faut soigner le cœur. Selon la nature exacte du problème, un pacemaker peut être posé.

CONCLUSION


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THÈME 2:

Plandel'exposé


INTRODUCTION
I-Lafindusystèmedigestif
1-Fonctionnement
2-Organes
3-Pathologies
II-Lesystèmeurinaire
1-Fonctionnement
2-Organes
3-Pathologies
CONCLUSION

INTRODUCTION


Les ystème excréteur comprend la fin du système digestif et tout le système urinaire.
Le rôle du système digestif est de digérer,ou décomposer,les aliments et en délivrer l'eau,les minéraux,les vitamines et toute les substances nutritives (nutriments) au sang qui lui les distribuera à toute les cellules de notre corps.Le système excréteur,quant à lui,va éliminer tout ce qui n'est pas utile dans les aliments que nous ingérons.Une autre portion du système excréteur inclut les reins et donc,le système urinaire,qui constituent une partie importante du système excréteur.Ils servent à purifier le sang et éliminer les déchets organiques qui s'y trouvent en urine.Ils sont aussi très importants pour le contrôle de l'équilibre de l'eau et des minéraux (surtoutlesel).
Notre étude portera donc sur les pathologies dusystème excréteur avec en première partie, l’analyse du système digestif et puis en seconde partie,celle du système urinaire. I. La fin du système digestif

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THÈME 3: Les changements climatiques

PLAN DE L'EXPOSÉ


INTRODUCTION
I- DÉFINITION ET EXPLICATION DU THÈME
II- CAUSES
III- CONSÉQUENCES
IV- SOLUTIONS
CONCLUSION

INTRODUCTION


L'environnement est compris comme l'ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l’air, l’eau, l’atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l'ensemble des phénomènes et interactions qui s'y déploient, c'est-à-dire tout ce qui entoure l’Homme et ses activités. Depuis plusieurs décennies, il ressort de l’actualité que notre environnement est menacé par les effets du changement climatique.
Les recherches scientifiques montrent que les changements climatiques sont des variations (glaciation et réchauffement climatique) qui se produisent depuis des milliards d’années.
Alors quels sont les impacts du changement climatique sur l’homme et son environnement ?
Il nous convient, afin de comprendre d’avantage le changement climatique, d’en faire une étude dans laquelle nous définirons dans un premier temps cette notion, deuxièmement parler de ses causes ensuite de ses conséquences et enfin de quelques solutions à adopter afin de limiter son évolution.

I- DEFINITION DE QUELQUES NOTIONS
1- Changement climatique

Un changement climatique ou dérèglement climatique, correspond à une modification durable, allant de la décennie au million d’années, des paramètres statistiques (paramètres moyens, variabilité) du climat global de la terre ou de ses divers climats régionaux. Il désigne l'ensemble des variations des caractéristiques climatiques en un endroit donné, au cours du temps : réchauffement ou refroidissement. Ces changements peuvent être dus à des processus intrinsèques à la terre, à des influences extérieures ou plus récemment aux activités humaines (on parle de changement climatiques anthropiques)

2- Réchauffement climatique


Le réchauffement climatique est un phénomène global de transformation du climat caractérisé par une augmentation générale des températures moyennes et qui modifie durablement les équilibres météorologiques et les écosystèmes. On parle aussi de changement climatique ou de dérèglements climatiques car on note des changements importants dans les phénomènes climatiques : plus de canicules, ou inversement plus de précipitations, fréquence des tempêtes, etc.

II- CAUSES
✓ Les causes naturelles
~ L’effet de serre


L’effet de serre est un phénomène naturel. En effet des gaz naturellement présents dans l’atmosphère, comme l’ozone (O3), la vapeur d’eau (H20), le protoxyde d’azote (NO2), le méthane (CH4) ou le dioxyde de carbone (CO2), empêchent une partie du rayonnement solaire de s’échapper dans l’espace et le renvoient vers la terre, ce qui la réchauffe : C’est l’effet de serre. Ce phénomène naturel nécessaire joue un rôle de régulateur du climat et permet à la terre d’avoir une température moyenne habitable.
L’activité volcanique Les grandes éruptions volcaniques peuvent avoir des influences sur le climat. En effet une grande quantité de gaz comme le CO2 qui est un gaz à effet de serre est libérée dans l’atmosphère.
Egalement les poussières volcaniques, si elles sont libérées en grande quantité peuvent retenir la lumière du soleil entrainant ainsi une baisse des températures.

~ Causes anthropiques


Il s’agit des causes qui sont dues aux activités de l’homme. Depuis le début de la Révolution industrielle, l'influence des humains sur le système climatique a considérablement augmenté à cause de l’augmentation exponentielle des gaz à effet de serre, principalement du CO2. On peut citer entre autre :
-La déforestation (les forêts ont en effet un rôle de captage du CO2),
- L’émission des gaz à effet de serre due l’utilisation massive des énergies fossiles,
- Les feux de brousse,
-L’agriculture intensive sur de grands espaces et les décharges (produisant du méthane), etc.
L’augmentation du dioxyde de carbone (ou gaz carbonique) dans l’atmosphère est la principale cause du réchauffement climatique.

III- CONSÉQUENCES


Le réchauffement climatique a des conséquences considérables sur :
- La météo qui s’en trouve perturbée, avec une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, des changements des modèles météorologiques habituels. C’est-à-dire une augmentation et aggravation des phénomènes climatiques extrêmes : plus de tempêtes, plus d’inondations, plus de cyclones, plus d’ouragans, plus de sécheresses et de précipitations.
- Les océans. Le réchauffement climatique entraîne une élévation du niveau des océans à cause de la fonte des glaces dans l’antarctique et le recul des glaciers. Très préoccupant également : l’acidification des océans. La grande quantité de CO2 captée par les océans rend ces derniers plus acides ce qui affecte le mode de vie des êtres vivants marins.
- La biodiversité. L’augmentation des températures, les bouleversements des climats, des saisons, perturbent les écosystèmes, modifient les conditions et les cycles de reproduction des plantes. On assiste à la disparition de très nombreuses espèces et l’apparition d’espèces invasives qui menacent les cultures et les autres animaux.
- L’homme L’homme n’est pas épargné par ces bouleversements. Le changement climatique a des conséquences sur l’économie mondiale. Il bouscule déjà les équilibres sociaux, sanitaires et géopolitiques dans de nombreuses régions du monde. L’élévation du niveau de la mer et les inondations provoquent la migration des populations. Les petits états insulaires sont en première ligne.

IV- SOLUTIONS


Tous les pays du monde sont témoins des graves répercussions du changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter et ont plus que doublé depuis 1990. Qui plus est, le réchauffement mondial provoque des modifications durables de notre système climatique, qui font peser une menace aux conséquences irréversibles si nous n’agissons pas tout de suite.
Les dommages annuels moyens causés par les séismes, tsunamis, tempêtes tropicales et inondations se chiffrent en centaines de milliards de dollars, avec une dépense annuelle de 6 milliards de dollars par an affectés à la seule gestion des risques liés aux catastrophes. L’objectif vise à mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour répondre aux besoins des pays en développement et contribuer à atténuer les catastrophes naturelles liées au changement climatique. Renforcer la capacité de résistance et d’adaptation des régions les plus vulnérables, telles que les pays sans littoral et les États insulaires, doit aller de pair avec des efforts pour sensibiliser et incorporer des mesures dans les politiques et stratégies nationales. Il est encore possible, avec la volonté politique et un large éventail de mesures technologiques, de limiter la hausse de la température mondiale moyenne à deux degrés Celsius au-dessus du niveau préindustriel. Cela implique une action collective urgente. Faits et chiffres +1°C
Depuis la période pré-industrielle, le réchauffement climatique causé par l'activité humaine est estimé à 1°C (2017) +20 cm
Depuis 1880, le niveau de la mer a grimpé de 20 cm et une augmentation de 30 à 122cm est prévue d'ici 2100 2050
Pour limiter le réchauffement à 1.5C, les émissions de CO2 doivent diminuer de 45% entre 2010 et 2030, et arriver à 0 vers 2050. 1/3
Les engagements climatiques souscrits dans le cadre de l'Accord de Paris ne couvrent qu'un tiers des réductions d'émissions nécessaires. 26 trillions
Une action climatique audacieuse pourrait rapporter près de 26 trillions de dollars US sous forme de bénéfices écomomiques d'ici 2030 18 millions
Le secteur de l'énergie créera près de 18 millions d'emplois axés sur les énergies renouvelables d'ici 2030,

CONCLUSION


ll paraît bien difficile à ce jour de se faire une idée concrète de ce que signifiera l'adaptation au changement climatique dans les décennies à venir. Comme nous l'avons vu, les transformations dues au climat se produiront le plus souvent de façon mêlée à une foule d'évolutions de tous ordres, et ce sera sans doute le cas aussi des réactions d'adaptation, hormis certains cas mieux délimités (pour la hausse du niveau des mers, par exemple). Cela signifie aussi que les décisions à prendre ne seront pas univoques. Il y aura, il y a déjà, des débats sur ce qu'il convient de faire dans de multiples contextes, investir ou abandonner une activité, s'adapter de façon incrémentale ou transformer des modes de vie de façon plus radicale, rester ou partir. Tout ceci avec une distribution de coûts, d'avantages et d'inconvénients qui variera en fonction des acteurs. Même face à un stress climatique donné, les sociétés, groupes ou individus ne réagissent pas de façon unique et sont influencés par leurs perceptions du problème, valeurs, ressources et capacités d'action.

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THÈME 4:Cancer : Causes- Symptômes- Traitements

Description


Il existe plus de 100 différents types de cancer. La maladie peut toucher presque n'importe quel organe du corps. Les cancers les plus fréquemment rencontrés en Amérique du Nord sont le cancer du poumon, le cancer du sein et le cancer de la prostate.
On distingue 6 principales catégories de cancers :
✓ carcinomes sont les tumeurs qui prennent naissance dans le revêtement extérieur ou intérieur des organes internes (appelé tissu épithélial) et sur la surface extérieure du corps;
✓ leucémies sont les cancers des éléments constituants du sang; lymphomes sont les tumeurs qui se forment dans le système lymphatique;
✓ mélanomes sont les cancers qui commencent dans les cellules qui donnent la pigmentation à la peau;
✓ sarcomes sont les tumeurs qui prennent naissance dans le tissu conjonctif, comme les muscles, les os et le cartilage types mixtes de cancers possédant les caractéristiques de plus d'une catégorie de cancer.

PLAN


Introduction
I- Causes
II- Symptômes et Complications
III- Diagnostic
IV- Traitement et Prévention
Conclusion

Introduction


Pour assurer la croissance de notre corps, certaines cellules se divisent et se multiplient pour créer de nouveaux tissus alors que d'autres cellules (comme celles des muscles ou des nerfs) ne se divisent ni ne se multiplient. Notre corps possède des gènes spécifiques, appelés oncogènes, qui régissent la capacité des cellules de se diviser et de se développer. Par ailleurs, des gènes appelés gènes suppresseurs de tumeur aident à prévenir ou réparer les mutations génétiques susceptibles de provoquer un cancer. Le cancer peut se produire lorsque les oncogènes sont « activés » à un moment inapproprié, ou les gènes suppresseurs de tumeur sont inactivés quand ils devraient entrer en action. Il en résulte une croissance excessive qui prend la forme de tumeurs.
Les cellules cancéreuses passent par différents stades à mesure qu'elles se divisent et se multiplient pour former une tumeur. Au début, des cellules normales se divisent plus rapidement qu'elles ne devraient et le nombre total de cellules augmente. On parle alors d'une hyperplasie. Au deuxième stade, appelé dysplasie, les nouvelles cellules cancéreuses deviennent déformées. Elles constituent alors un amas croissant de cellules, appelé tumeur primitive. La tumeur commence à pousser et à écraser les cellules voisines. À mesure qu'elle grossit, elle se creuse un chemin et envahit les cellules voisines – ce processus s'appelle invasion. Lorsque les cellules cancéreuses atteignent un vaisseau sanguin ou un ganglion, elles peuvent emprunter la circulation sanguine ou le liquide lymphatique pour se rendre à d'autres parties du corps où elles recommencent à se diviser. Ce processus s'appelle métastase, ce qui signifie que le cancer s'est propagé à d'autres régions du corps.
Plus que toute autre maladie, le cancer fait peur. Cependant, aujourd'hui beaucoup de cancers peuvent être traités et mis en rémission. Cela signifie que le traitement fait disparaître toute trace de cancer dans l'organisme. Par exemple, les personnes atteintes du cancer de la prostate, de la thyroïde , de la peau, de l'utérus ou du sein peuvent avoir au moins 80 % de chances de vivre sans cancer 5 ans après le diagnostic, à condition que le cancer soit détecté et traité dès ses débuts.

I- Causes


On ignore la cause exacte du cancer, mais différents facteurs peuvent jouer un rôle dans ce processus. Bien que des facteurs génétiques aient été associés à certaines formes de cancer, moins de 5 % des cancers sont associés à des mutations génétiques héréditaires. Par exemple, le BRCA1 et le BRCA2 sont deux gènes dont l'association avec le cancer est démontrée, mais moins de 5 % des cancers du sein sont associés à ces gènes.
La majorité des formes de cancer sont causées par des mutations génétiques de cellules qui se produisent pendant la vie d'une personne, sous l'influence de facteurs environnementaux comme l'usage du tabac ou l'exposition à la radiation. Voici les facteurs environnementaux susceptibles de causer un cancer :
• un rayonnement ionisant – le lien entre le rayonnement ionisant et le cancer a déjà été établi, mais l'on ignore quelle quantité de rayonnement pourrait augmenter le risque de cancer;
• les rayons du soleil – une exposition prolongée (par ex. le bronzage) provoque des lésions cutanées et peut entraîner un cancer de la peau;
• des substances chimiques – l'exposition aux colorants industriels, à l'amiante et au benzène est associée au cancer;
• le tabagisme – le tabagisme cause le cancer du poumon ; il est aussi associé à un plus grand risque de cancer de la bouche, du larynx, de l'œsophage, de la vessie et du col de l'utérus;
• un virus – certains virus, comme le virus de l'immunodéficience humaine (VIH, responsable du sida), sont associés à un plus grand risque de cancer du foie, de lymphomes et de sarcomes. Le virus du papillome humain (VPH, qui cause les condylomes acuminés) est associé à une augmentation du risque du cancer de la bouche, de l'anus et du col de l'utérus.
• l’alcool: la consommation d'alcool a été associée à certains types de cancer, notamment les cancers de l'œsophage, du foie, du côlon, du rectum et du sein.

II- Symptômes et Complications


Le cancer peut provoquer beaucoup de symptômes différents, selon le type de cancer et le stade de la maladie. Les cellules cancéreuses qui écrasent ou envahissent les cellules voisines peuvent provoquer une douleur intense. Les organes (comme le foie ou le pancréas) qui sont envahis par le cancer ne peuvent plus fonctionner adéquatement.
Certains symptômes, regroupés sous l'appellation syndromes paranéoplasiques, ne sont pas provoqués par la tumeur elle-même mais plutôt par les substances chimiques ou les hormones qu'elle sécrète. Ces substances chimiques et hormones peuvent provoquer une réaction auto-immune, où le corps produit des anticorps pour lutter contre lui-même.
Cela peut aussi entraver le fonctionnement normal des organes ou tuer les cellules saines.
Certaines complications du cancer peuvent mettre la vie en danger. Par exemple, à cause du cancer, les membranes entourant le cœur ou les poumons peuvent être envahies de liquide, ce qui rend la respiration très difficile. Le cancer peut également bloquer les veines qui ramènent le sang des organes supérieurs vers le cœur. Cela entraîne un gonflement des veines dans la poitrine et dans le cou. Le cancer peut aussi exercer une pression sur la colonne vertébrale ou les nerfs qui y sont reliés, provoquant de la douleur ou une perte de la fonction des nerfs. Plus la lésion dure et moins on aura de chances de récupérer la fonction d'un nerf endommagé.
Le syndrome hypercalcémique (élévation du taux de calcium) se produit lorsqu'un cancer produit une hormone qui augmente dangereusement les taux de calcium dans l'organisme ou quand un cancer envahit les os de façon importante.

III- Diagnostic


Pour poser le diagnostic, les spécialistes du cancer ou oncologues doivent évaluer les symptômes, effectuer un examen physique et demander des analyses de sang ainsi que des radiographies. La seule façon permettant de déterminer avec certitude si les cellules sont cancéreuses consiste à prélever un échantillon de tissu contenant ces cellules, processus qu'on appelle biopsie. Le personnel de laboratoire examine alors les cellules au microscope, et les informations obtenues à partir de la biopsie permettent au médecin de dire quel est le type et le stade du cancer.
Au moment du diagnostic, la détermination du stade du cancer aide à définir le pronostic et le type de traitement qu'un patient va recevoir. Les médecins utilisent simplement un système de classification des cancers, appelé le système TNM, qui décrit la taille de la tumeur et son degré de propagation dans l'organisme. Le choix du traitement dépend en grande partie du stade où se trouve le cancer.

IV- Traitement et Prévention


On peut prévenir certains types de cancer grâce à des modifications des habitudes de vie : c'est ce qu'on entend par prévention primaire du cancer. Les cancers liés à l'usage du tabac (par ex. le cancer du poumon) représentent presqu'un tiers de toutes les formes de cancer mortel. Par conséquent, cesser de fumer serait une étape essentielle pour prévenir les cancers de la bouche, de la gorge, de l'œsophage et du poumon. En évitant de s'exposer au soleil et en limitant la durée de l'exposition ainsi qu'en utilisant une protection adéquate (lotions avec FPS et écran solaire) lorsqu'on est au soleil, on pourra réduire le risque de cancer de la peau.
L'alimentation est un autre facteur important dans la prévention du cancer : un régime riche en matières grasses est associé à un risque plus élevé de certains cancers (comme le cancer du sein et le cancer de la prostate), alors qu'un régime riche en fibres est connu pour sa capacité à réduire le risque de cancer du côlon.
Pour traiter le cancer, on fait appel à la chirurgie, à la radiothérapie, à la chimiothérapie et, pour certaines formes de cancer, aux hormones, aux médicaments bloquant la sécrétion hormonale, la thérapie ciblée et l’immunothérapie. Le traitement du cancer vise à tuer les cellules cancéreuses en évitant, autant que possible, de détruire les cellules saines.
La chirurgie permet d'enlever les cellules cancéreuses qui sont regroupées ensemble.
De nombreux cancers sont traités par chirurgie. Les chirurgiens enlèvent également les cellules normales entourant les cellules cancéreuses ou la tumeur, afin de déterminer si le cancer s'est propagé ou non. Lorsque le cancer s'est déjà propagé, il est très difficile d'enlever les cellules cancéreuses à l'aide de la chirurgie.
La radiothérapie permet de traiter les cancers localisés. La radiothérapie peut prendre différentes formes. On peut diriger un faisceau de rayonnement sur la peau près du site du cancer. Le rayonnement tue les cellules cancéreuses mais, malheureusement, il détruit aussi les cellules saines. Des appareils récemment conçus permettent de mieux concentrer le rayonnement sur les cellules cancéreuses et d'éviter les cellules saines. On peut aussi injecter des particules radioactives dans le sang. Ces particules adhèrent aux cellules cancéreuses mais non à celles qui sont normales. Il arrive aussi qu'on introduise des particules radioactives dans un organe, près du cancer, transmettant aux cellules cancéreuses une dose de rayonnement.
Dans la chimiothérapie, on fait appel à des médicaments anticancéreux. Elle est fréquemment utilisée lorsque le cancer s'est propagé à plusieurs régions du corps. Pour beaucoup de cancers, on utilise une combinaison de médicaments car les résultats sont meilleurs qu'avec un seul médicament. On parle d'une réponse complète à la chimiothérapie lorsqu'aucune trace de cancer ne peut être décelée.
Cependant, certaines cellules cancéreuses peuvent demeurer dans le corps sans être détectées. Par conséquent, le cancer peut réapparaître après une période de rémission. Dans une réponse partielle, la taille du cancer diminue de plus de 30 %.
Malheureusement, beaucoup de cancers deviennent résistants aux médicaments anticancéreux. Certains cancers (comme le cancer du sein) réagissent aux actions hormonales, et l'on peut alors utiliser des hormones ou des médicaments bloquant l'action hormonale pour ralentir la croissance cancéreuse.
La thérapie ciblée utilise des médicaments pour cibler des molécules spécifiques dans ou sur les cellules cancéreuses. Une thérapie ciblée peut être utilisée pour ralentir la progression du cancer, tuer les cellules cancéreuses et soulager les symptômes causés par le cancer. Les thérapies ciblées permettent à l'équipe médicale d'adapter le traitement du cancer spécifique à chaque individu.
L’immunothérapie peut également être utilisée pour traiter certaines formes de cancer. Le système immunitaire de notre corps contribue généralement à prévenir le développement et la croissance des cancers.
L’immunothérapie agit en aidant à renforcer la capacité de notre propre système immunitaire à combattre les cellules cancéreuses. L'immunothérapie peut également être utilisée comme véhicule d'administration et peut administrer des substances anticancéreuses telles que des matières radioactives ou une chimiothérapie directement aux cellules cancéreuses.

Conclusion


De nos jours, le génie génétique permet d'intervenir au niveau des gènes qui déclenchent ou freinent la croissance cancéreuse et de régulariser les enzymes qui maintiennent la division et la croissance des cellules cancéreuses. La recherche se poursuit afin d'améliorer nos outils pour combattre le cancer et, parmi les voies les plus prometteuses, mentionnons les vaccins anticancéreux, les anticorps combinés aux poisons et les substances chimiques qui peuvent couper l'apport sanguin au cancer.

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THÈME 5:Changement climatique : les gaz à effet de serre à l'origine du réchauffement climatique


Le dioxyde de carbone n'est qu'un des nombreux gaz à effet de serre. Découvrez leur impact sur le réchauffement climatique, leur origine et ce qu'ils représentent dans les émissions de l'UE.

L'UE ( l'Union Européenne )prend des mesures pour réduire considérablement ses émissions de gaz à effet de serre (GES) car elles sont associées au changement climatique. Le gaz à effet de serre le plus connu est le dioxyde de carbone (CO2) mais d'autres gaz, présents en moindre quantité dans l'atmosphère, peuvent avoir un effet sur le réchauffement plus important.

Que font les gaz à effet de serre ?


Les gaz à effet de serre agissent de la même manière que le verre d'une serre : ils absorbent la chaleur du soleil qui rayonne sur la surface de la Terre, la piègent dans l'atmosphère et l'empêchent de s'échapper dans l'espace. L'effet de serre maintient la température de la Terre plus chaude qu'elle ne le serait autrement, contribuant au maintien de la vie sur Terre.
De nombreux gaz à effet de serre sont naturellement présents dans l'atmosphère, mais l'activité humaine contribue à leur accumulation. Par conséquent, l'effet de serre dans l'atmosphère est renforcé et modifie le climat de notre planète, entraînant des changements dans les tendances (chutes de neige et précipitations), une augmentation des températures moyennes et des événements climatiques extrêmes tels que des vagues de chaleur et des inondations.

Quels sont les gaz à effet de serre ?


Il existe différents types de gaz à effet de serre et leur potentiel de réchauffement global varie.
Les gaz naturellement présents dans l'atmosphère, mais également générés par les activités humaines, comprennent : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O), entre autres.
Les gaz à effet de serre fluorés (F-Gas) sont des gaz synthétiques utilisés dans l'industrie et ils ont un potentiel de réchauffement global élevé, souvent plusieurs milliers de fois plus important que le CO2. Ils comprennent : les hydrofluorocarbures (HFC), les perfluorocarbures (PFC), l'hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d'azote (NF3).
Les gaz fluorés sont souvent utilisés comme substituts des substances appauvrissant la couche d'ozone - des produits chimiques fabriqués par l'homme qui, une fois émis, atteignent la haute atmosphère et détruisent la couche d'ozone protectrice.
Contrairement aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone, les gaz fluorés n'endommagent pas la couche d'ozone atmosphérique.
Les sept types de gaz à effet de serre suivants sont couverts par le Protocole de Kyoto et l'Accord de Paris, qui visent à coordonner la réponse mondiale au changement climatique :

Dioxyde de carbone


Le CO2 est produit naturellement par les animaux lors de la respiration et de la décomposition de la biomasse. Il pénètre également dans l'atmosphère par la combustion de combustibles fossiles et des réactions chimiques. Il est extrait de l'atmosphère par les plantes lors du processus connu sous le nom de photosynthèse qui transforme la lumière du soleil en énergie et transforme également le CO2 et l'eau en sucre et en oxygène. Le CO2 absorbé est maintenu hors de l'atmosphère jusqu'à ce que les plantes meurent et c'est pourquoi les forêts jouent un rôle important dans la capture du carbone.

Méthane


Le méthane est un gaz incolore qui est le constituant principal du gaz naturel. Ses émissions résultent de la production et du transport de charbon, de gaz naturel et de pétrole, ainsi que de l'élevage et d'autres pratiques agricoles, de l'utilisation des terres et de la décomposition des déchets organiques dans les décharges municipales de déchets solides. En 2021, la plupart des émissions de méthane provenait de l'agriculture, de la foresterie et de la pêche.

Protoxyde d'azote (oxide nitreux)


Ce gaz est principalement produit à la suite de l'action microbienne dans le sol, de l'utilisation d'engrais contenant de l'azote, de la combustion du bois et de la production chimique. Il est émis dans les activités agricoles et industrielles ainsi que dans l'utilisation des terres, la combustion de combustibles fossiles et de déchets solides et le traitement des eaux usées. Dans l'UE, l'agriculture, la sylviculture et la pêche sont les secteurs qui ont émis plus d'oxide nitreux en 2021.

Hydrofluorocarbures


Les hydrofluorocarbures représentent environ 90 % des émissions de gaz fluorés et l'UE s'efforce de les éliminer d'ici 2050.
Ils sont principalement utilisés pour absorber la chaleur dans les réfrigérateurs, les congélateurs, les climatiseurs et les pompes à chaleur, comme propulseurs dans les sprays contre l'asthme et les bombes aérosols techniques, comme agents gonflants pour les mousses et dans les extincteurs. En 2021, elles prédominent dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la réparation d'automobiles et de motos.

Perfluorocarbures


Les perfluorocarbures sont des composés artificiels couramment utilisés dans les processus de fabrication industrielle.

Hexafluorure de soufre


L'hexafluorure de soufre est couramment utilisé dans l'isolation des lignes électriques.

Trifluorure d'azote


Le trifluorure d'azote est utilisé comme « gaz de nettoyage de chambre » dans les processus de production pour nettoyer les accumulations indésirables sur les composants du microprocesseur et du circuit au fur et à mesure de leur construction.

Les gaz à effet de serre et leur impact sur le réchauffement climatique


Comme les gaz à effet de serre ont un potentiel de réchauffement global différent, leur impact est généralement converti en équivalent CO2 pour rendre les comparaisons significatives.
* En 2021, les émissions de gaz à effet de serre générées par les activités économiques de l'UE s'élevaient à 3,6 milliards de tonnes d'équivalent CO2, soit 22 % de moins qu'en 2008.
* Les émissions de CO2 représentaient près de 80 % du volume de toutes les émissions de gaz à effet de serre dans l'UE en 2021, suivies du méthane avec plus de 12 %.
* Le méthane dure moins longtemps que le CO2 dans l'atmosphère, mais il absorbe beaucoup plus d'énergie solaire, est un polluant atmosphérique dangereux et ses fuites peuvent provoquer une explosion.
Ensemble, tous les gaz fluorés ne représentent qu'environ 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre de l'UE. Cependant, même s'ils sont émis en plus petites quantités, ils emprisonnent la chaleur beaucoup plus efficacement que le CO2.

Comment l'UE envisage-t-elle de réduire les gaz à effet de serre ?


La loi européenne sur le climat fixe des objectifs juridiquement contraignants pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre : ils devraient baisser de 55 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990 et l'UE devrait atteindre zéro émission nette d'ici 2050.
Pour atteindre ces objectifs, l'UE prend un large éventail de mesures :
- réduire les émissions dans les transports
- établir des règles pour économiser l'énergie et investir dans les énergies renouvelables
- empêcher la délocalisation des industries émettrices de gaz à effet de serre en dehors de l'UE dans le but d'éviter des normes plus strictes
- stimuler le premier grand marché du carbone au monde
- le système européen d'échange de quotas d'émission
- fixer des objectifs de réduction pour chaque pays de l'UE
- développer les forêts et autres zones de capture de carbone.
L'UE s'attaque également à des gaz à effet de serre spécifiques autres que le CO2 avec :
- une stratégie de réduction des émissions de méthane
- une révision des règles sur les gaz à effet de serre fluorés
- une révision des règles sur les substances appauvrissant la couche d'ozone

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THÈME 6: Effet de serre et le changement climatique

Introduction


Comment se fait-il qu’une question aussi importante que le changement climatique soit si peu comprise par l’homme de la rue ? Un groupe qui s’est baptisé "Le GIEC pour les nuls", de l’Atelier Développement Durable du 3° arrondissement de Paris a pris l’initiative d’une synthèse des travaux récents du GIEC (Groupe Intercontinental d’Experts sur l’Évolution du Climat) dans un but d’appropriation et de vulgarisation.
Avec les mots de tous les jours, comment répondre en trois pages aux questions existentielles qui se posent à tout un chacun et résumer ainsi le « Résumé pour décideurs » (en 49 pages) du « Document de synthèse » du volumineux « cinquième rapport du GIEC » ?
Ce texte simplifie les enjeux et souligne en final la nécessité, que l’on soit pessimiste ou optimiste, d’une mobilisation d’ensemble de nos sociétés, des citoyens aux États et à l’international.
Quelques rappels en introduction du texte de l’Atelier Développement Durable du 3ème arrondissement :
✓ Le GIEC, Groupe intercontinental d’experts sur l’évolution du climat, est un prganisme intergouvernemental créé dans le cadre des Nations Unies. Sa mission est de rassembler les données scientifiques, socio-économiques et techniques nécessaires pour mieux comprendre les risques liés aux changements climatiques.
✓ L’effet de serre, grâce auquel le rayonnement du soleil donne à la terre la température dans laquelle nous vivons, est produit par la composition gazeuse de son atmosphère. Ce n’est pas l’effet de serre qui est dangereux, c’est la modification de son équilibre. Or on constate depuis plus d’un siècle une intensification (donc un réchauffement) liée à l’augmentation de la composition de l’atmosphère en gaz concourant à l’effet de serre ; et on sait aujourd’hui que l’augmentation des émissions de ces gaz, dont la molécule contient du carbone (gaz carbonique CO2 principalement et méthane CH4...), est en grande partie liée aux activités humaines.
✓ D’où la nécessité d’en estimer les risques réels, sans minimiser, sans temporiser mais sans faire de catastrophisme et de rechercher les précautions et adaptations à mettre en œuvre.
Le document ci-dessous constitue la synthèse du travail d’appropriation de ces questions par un atelier populaire d’un arrondissement parisien, synthèse validée par cet atelier lui-même. A l’heure où se prépare la conférence mondiale de la fin de l’année à Paris, où se débat au Parlement une loi sur la transition énergétique, il est sage de ne pas oublier le caractère incontournable de l’intervention des citoyens dans la construction et la mise en œuvre de la décision. Ce qui suit est un témoignage d’une étape en ce sens.

1- Les caractéristiques du système climatique commandent l’urgence de notre action.


Sur la question du réchauffement climatique la réaction fréquente est : « je ne vois rien de très grave actuellement dans la dérive climatique, il sera temps de réagir si le problème s’aggrave ».
Cette réaction intuitive est totalement erronée. Contrairement à la pollution atmosphérique, l’effet de serre n’est que très peu perceptible immédiatement. L’effet de serre augmente la part de l’énergie solaire piégée dans l’atmosphère. Cela apporte de la chaleur non pas instantanément, mais au fur et à mesure que le temps passe.
L’échauffement est donc réparti sur le temps de vie du CO2 dans l’atmosphère. Et la durée de vie du CO2 est de l’ordre du siècle.
On voit qu’il y a un laps de temps très long entre l’action d’émission de CO2 et ses conséquences climatiques. Très logiquement les nuisances augmentent au fur et à mesure que le « stock » de CO2 augmente ; et il nous faudra du temps pour réduire notre production de CO2, voire l’arrêter. Le pic de stock et donc le pic de nuisance se situeront dans le futur.
Les phrases du GIEC que nous avons relevées sont les suivantes (phrases mûrement réfléchies : le résumé de la synthèse, issu du travail de centaines de personnes sur des dizaines d’années … du lourd !) : " De multiples approches indiquent une relation quasi-linéaire, très étroite et bien documentée entre les émissions cumulées de CO2 et la température moyenne globale projetée en 2100. [...] Sans effort d’atténuation supplémentaire au delà de ceux actuellement déployés, et même avec de l’adaptation, le réchauffement d’ici la fin du XXIe siècle conduira à des niveaux élevés à très élevés de risques d’impacts sévères, étendus et irréversibles au niveau mondial ".
En résumé :
La démarche scientifique établit une relation directe et certaine entre le cumul du CO2 et les impacts irréversibles. Ce n’est donc pas demain, quand on verra des dégâts, c’est aujourd’hui qu’il faut arrêter nos émissions car elles contribuent à augmenter le cumul.
Comme c’est le cumul du CO2 qui est dangereux, cela met sur un pied d’égalité tous les émetteurs. Toutes les émissions se valent, d’où qu’elles proviennent, entreprises ou particuliers, dans toutes les régions du monde, aujourd’hui ou demain. Il faut dès maintenant balayer chacun devant sa porte et la rue sera propre !

2. Les impacts pour le futur : estimer le risque réel, sans minimiser ni faire de catastrophisme.


Le dernier rapport du GIEC parle d’une hausse possible des températures de 4 à 5°C d’ici la fin du siècle qui entraînerait des bouleversements prévisibles longuement détaillés : montée en flèche du nombre de réfugiés climatiques, fin de certaines productions et dangers pour la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale, impacts sur la santé humaine, disparition de nombreuses espèces…
Il existe des risques de basculements soudains et irréversibles même si le moment de ces basculements est difficile à prévoir.
Ces risques augmentent avec la montée de la température.
Une prise de conscience traduite par des efforts soutenus de réduction de l’utilisation des énergies fossiles permettrait de limiter l’élévation de la température moyenne mondiale à 2°C à la fin du siècle et d’éviter ainsi les risques les plus graves. L’effort de diminution correspondant est dans notre pays de l’ordre de - 3 % par an si tout le monde s’y met, ce qui représente par personne un effort réel mais réalisable.

3. Que faire ?


Le problème qui se pose à nous se décompose en fait en deux problèmes distincts :
Il s’agit d’un problème de gestion dans le temps d’une ressource finie : il faut restreindre nos utilisations d’énergie fossile aujourd’hui en contrepartie d’un futur moins catastrophique.
Il s’agit aussi d’un problème au niveau mondial de « gestion des biens communs ».
La gestion anarchique et dévastatrice actuelle dans laquelle les plus forts utilisent la ressource à leur guise ne peut continuer.
Sur ces deux problèmes, la responsabilité des États est engagée et par là celle des électeurs : il faut que les États s’accordent pour mettre en place une diminution organisée de l’utilisation des énergies fossiles mondiales.
Il ne suffit pas d’être d’accord avec le constat de la situation et la nécessité de faire quelque chose, à tous les niveaux de la société. Il faut que chacun ait conscience de la nécessité absolue de passer à l’acte individuellement et collectivement et de partager le diagnostic et l’action avec un maximum de gens autour de soi pour entraîner notre adhésion commune.

4. Pour cette mobilisation, quel discours efficace faut-il tenir collectivement : « Un avenir non pas inquiétant mais désirable » ? Les avis sont partagés :


* A/ Restons optimistes :

Nous abordons une période de grandes mutations mais l’avenir n’est pas pour autant à voir de manière négative et inquiétante. Nous avons les moyens de le penser, certes différent, mais sans doute meilleur et enviable ; dans une société bien entendu économe en énergie et en matières premières, respectueuse de notre écosystème, mais désirable par les modes de vie qu’elle nous offrira en matière de consommation, de culture, de santé, de logement, de loisirs, de temps de travail partagé, d’égalité et de démocratie, à condition que nous soyons capables collectivement et individuellement de la construire.

* B/ Il faut convaincre par l’action :

Qu’on soit optimiste ou pessimiste, développons l’économie nouvelle qui commence très doucement à se mettre en place : ressourceries, réduction de nos consommations d’énergie, économie de l’échange, économie du collectif (comme blablacar et autres), les réseaux de vente locale et directe, développement des véhicules électriques, etc.

* C/ Mais restons vigilants :

Bien regarder le tsunami qui risque de nos arriver pour mieux s’en protéger. L’action unanime et collective de tous les habitants de la planète serait à la portée du genre humain. Mais l’observation du monde actuel dominé par le « chacun pour soi économique » des personnes et des États rend aujourd’hui hypothétique cette mise en action unanime. Seule une grande conscience de la catastrophe possible peut donner la force d’une mobilisation nécessaire pour une vraie transition vers un monde aux règles nouvelles.

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